Une Guilde collaborative !

Une Guilde collaborative entre les auteurs Hyiga et Le Renard Gris destinée à vous fournir des reviews de jeux-vidéos !

Hyiga - lien de sa chaîne YouTube :
Le Renard Gris - lien de son blog "Les Critiques du Renard Gris" :

mercredi 27 mars 2019

Wonder Boy in Monster Land "Master System" - REVIEW de Hyiga

WONDER BOY IN MONSTER LAND (Monster World)
Autre nom : Super Wonder Boy in Monster World
Genres : Action, Plates-formes, RPG
Date de sortie : 1987
Développeur : Sega, Westone Co. Ldt
Éditeur : Sega

Après le premier opus de la franchise, Wonder Boy, la saga bifurque complètement. Au lieu d'être un jeu de plates-formes classique dont le but est de parcourir les niveaux tout en essayant de survivre aux innombrables pièges du jeu (car Wonder Boy premier du nom était d'une difficulté extrêmement élevée). Au final, un spin-off prit place du nom de "Monster World", ce qui sera par ailleurs le titre japonais du jeu (chez nous, ce sera Wonder Boy in Monster Land). Si on ne tient pas compte du successeur spirituel Monster Boy et le Royaume Maudit. Il y a eu un total de quatre épisodes "Monster World".

Sachez par ailleurs que le jeu dont on va traiter est présent sur un nombre incalculable de plates-formes, d'abord sur Arcade bien évidemment avant d'être porté sur des machines comme la ZX Spectrum, la Commodore 64 ou encore sur la Sega Master System, la version dont on va parler (probablement la plus connue de tous).

Il faut aussi se souvenir que c'est à une période où la suite de grands jeux se veillaient d'être différents du premier épisode, l'exemple le plus réussi est Super Mario Bros. 2 (la version Américaine, pas la version Japonaise avec sa difficulté totalement injuste) où on devait balancer toutes sortes d'objets à la gueule de nos adversaires. Zelda II - The Adventure of Link où malheureusement les développeurs ont eu la très bonne idée de rendre le jeu vraiment hardcore, ce qui le rend bien plus oubliable que le début de la franchise qui est encore très culte aujourd'hui.
Mais il faut savoir aussi que SEGA dans ses tentatives de contrer Mario avait Alex Kidd, sauf qu'une fois encore, les suites étaient différentes (quasiment tous d'ailleurs), le problème : Certains opus on a pas besoin de se le cacher, sont véritablement à chier (Alex Kidd BMX Trial ou encore Alex Kidd in High-Tech World).

Sauf nos bons amis de chez Westone en prenant des risques ont fait le bon choix. La licence part dans une autre direction, fini l'univers préhistorique et bonjour l'Héroïc-Fantasy comme on le connaît bien, une dimension RPG s'offre au jeu : Gestion de l'argent qu'on gagne en tuant des monstres, achat de l'équipement ou pour régénérer ses points de vie et le score qui, en gagnant un certain nombre de points, un cœur supplémentaire est ajouté à notre barre de vie (qui ira jusqu'à doubler).

Bref, ne tardons plus, parlons du jeu en lui-même.

-----------------------------------

Onze ans après les évènement du premier opus, le Dragon MEKA est apparu est terrorisa Wonder Land et ses habitants et purent rapidement prendre le contrôle du pays, il fut rebaptisé Monster Land.
Notre cher Tom-Tom doit donc s'équiper afin de partir sauver le pays...

Le scénario peut paraître ridicule, mais il était bien supérieur à bons nombres de jeux sortis à cette période. Au final, cette petite trame scénaristique est largement suffisante pour donner envie à un enfant de sauver Wonder Land.
Il ne faut pas oublier que vous pourrez aller dans certaines portes parler à certains PNJs pouvant vous aider ou vous vendre de l'équipement, ce qui était plutôt rare à cette époque où les jeux de plates-formes étaient encore très basiques.

Wonder Boy in Monster Land se présente donc comme un jeu de plates-formes typé Arcade avec quelques notions de RPG que j'ai cité précédemment. On contrôle donc Tom-Tom qui, équipé d'une épée peu puissante dénommé "Gradius" et d'une armure en cuir, va devoir s'entraîner et récolter un maximum d'argent afin d'améliorer son équipement.
Les ennemis au départ ont rien de dangereux, des petits serpents qui rendent l'âme très rapidement et laissent tomber des pièces d'or à leur mort. Afin de terminer un niveau, il faut avoir trouver la clé, généralement en éliminant un boss en question sous peine de ne pas pouvoir passer la porte permettant d'accéder plus loin dans l'aventure.

Ahhhh... Les nuages... Ces éléments solides immobiles dont on peut monter dessus...

Il faudra être un minimum stratégique face à l'utilisation de son argent, un PNJ vendant de l'équipement ne peut pas vous proposer directement l'ensemble légendaire dès le départ : il faut faire palier par palier. Un vendeur ne vous propose qu'un type d'équipement en particulier, les bottes, le bouclier ou le plastron et ne met en vente que les deux paliers suivants comparé à votre armure. Si vous avez par exemple le deuxième plastron, vous ne pourrez acheter que le troisième ou le quatrième, le cinquième sera par exemple inaccessible. Acheter le meilleur objet dès le départ est parfois pas une très bonne idée sachant qu'après avoir acheté quelconque item, le commerçant dont vous avez rendu visite ferme.
Sachez que les PNJ ne vendent pas que de l'équipement, vous pourrez acheter divers objets secondaires comme des boules de feu ou encore des tornades, aidant à éliminer certains ennemis. Tandis que certains vous donneront des objets permettant d'accomplir des tâches à divers endroits.


Oui bonjour, je voudrais ces superbes bottes !

... Ah ! Évitez d'être trop lent au fait ! Vous avez un timer en haut ! Et autant vous le dire, il baisse assez vite. Chaque fois que le sablier se vide, vous perdez un cœur (sachez que dans la version Arcade, le temps accordé était encore plus petit !). On aurait aimé ne pas avoir affaire à ce genre de mécanique assez inexplicable étant donné qu'on joue chez soi, et pas dans une salle d'arcade avec une flopée de personnes attendant le Game Over de la personne jouant à Wonder Boy in Monster Land.

On me signale dans l'oreillette que j'ai omis de vous parler que l'épée peut devenir plus puissante, effectivement, si on n'achète pas d'amélioration pour notre arme, on doit tuer certains boss facultatifs (quoi qu’avec la difficulté du titre quand on a le malheur d'avoir un stuff trop faible, j'aurai tendance à dire "obligatoire") permettant de récupérer toujours une meilleure épée (et sachez que si vous avez oublié un boss donnant une upgrade votre arme, vous pouvez oublier d'avoir la meilleure épée du jeu, ouvrez l’œil et faites gaffe !... Ou regardez mon walkthrough sur Wonder Boy in Monster Land en bas de l'article pour savoir où trouver ces boss et mettre un commentaire comme quoi je suis beau, intelligent, fort et extrêmement modeste).

En plus d'être assez corsé, le titre ne propose aucun "continu" en cas de mort, il faudra tout se retaper depuis le début et bien évidemment, pas de sauvegarde, il faut pas rêver non plus. Il faudrait bien acheter tel item au bon moment pour éviter de se retrouver devant le dernier boss avec un stuff qui n'est pas entièrement légendaire car le boss enlève pas mal de vies même avec le meilleur équipement du monde.

Vous aurez un total de douze niveaux à parcourir afin de venir à bout de Wonder Boy in Monster Land, et dans ce douzième et dernier stage, vous aurez un labyrinthe à franchir pour vaincre le Dragon MEKA et ramener la paix, si vous ne connaissez pas le trajet pour aller dire coucou au dragon, vous êtes pas qu'un peu dans la merde. Vous vous trompez de chemin ? vous revenez plusieurs tableaux en arrière ! Voici une carte trouvée sur GameFaqs pour vous aider dans ce dédale.


Il faut se remettre dans le contexte de l'époque bien évidemment pour juger des graphismes, effectivement, c'est pas le plus beau jeu de la console mais il faut noter que Wonder Boy II est sorti en 1988, ce qui le figure dans la bonne moyenne des jeux sortis à cette époque. Notons aussi que les sprites avec un style graphique assez "manga" qui fait encore mouche aujourd'hui. Ajoutons aussi que quand on achète de l'équipement, le sprite de Tom-Tom s'en verra modifié, ce qui était bien vu. Les musiques du jeu savent se faire discrètes tout en accompagnant bien le jeu, le fameux thème mythique de la franchise est présent dans le dernier niveau, repris dans Wonder Boy III - The Dragon's Trap.

AVIS GLOBAL : 17/20

C'est avec son gameplay bien plus complet qu'une grande majorité de jeux de plates-formes sortis à cette période que Wonder Boy II arrive à surpasser ses concurrents, faut dire que voir des éléments de RPG autre que dans ce genre était assez rare, on ne peut qu'applaudir ce jeu qui, malgré ce PUTAIN de timer nous ennuie un peu d'avoir réussi à associer RPG et plates-formes de manière intelligente. La soundtrack et les graphismes du jeu suivent la même voie, qui, sans être extraordinaire, accompagnaient avec brio ce Wonder Boy in Monster Land. Au final, on a un incontournable de la 8-bits de SEGA

LONGPLAY DU JEU